juillet 2024.

 

La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter.

Aldous Huxley 1894 – 1963

Introduction, document de présentation :

* Science will win [= la science va gagner] Pfizer affiché lors de la réception Ursula par Bourla (Pfizer) en 2020.

** « Cette pandémie a été causée par la science. Je pense que cela a probablement été fait dans le cadre d’un programme de bio-défense qui visait en grande partie à créer un vecteur vaccinal mais, malheureusement, ce virus s’est échappé. » Former ‘Center of Disease Control’ Director Dr. Redfield : ‘This Pandemic Was Caused by Science’  mars 2024.

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Science, technoscience, définitions :

Les sciences décrivent leur objet [et expliquent]. Mais elles ne sont pas censées agir dessus directement. Les Anciens [grecs, Romains] cherchaient la plupart du temps à comprendre et non pas à appliquer les sciences. Toutefois, dès le XVII°s, les scientifiques sont polyvalents et envisagent (théoriquement et parfois pratiquement) des applications de leurs trouvailles scientifiques. Par exemple, Descartes qui déclare en 1637 : « au lieu de cette philosophie spéculative qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. » La nature humaine prend une tournure prométhéenne qui s’affirme dans le désir de dominer la nature. Comme les dieux ! Sicut dei !

Techno-science :

Cependant l’application des sciences, c’est le domaine de la technique. L’évolution sociale dans un environnement productiviste industriel a toujours plus recours depuis le XIX°s à l’innovation techn(olog)ique à laquelle la science est indispensable. Inversement, la recherche scientifique fondamentale dépend d’outils technologiques sans lesquels elle ne peut avoir lieu (ex : le CERN pour la mécanique des particules, les labos de recherches utilisent d’énormes moyens technologiques). La science et la technologie sont par conséquent intimement liées : l’une ne peut faire sans l’autre. On appelle techno-science cette forme des sciences applicables et appliquées).

Dans ce cadre, les instigateurs de la science ne sont pas (…plus ?) seulement des scientifiques : il s’agit parfois des politiciens ou des patrons d’organismes internationaux (dont les perspectives sont différentes et ne s’accordent pas toujours avec celles des scientifiques) ou des entrepreneurs économiques. Exemple : Le 22 janvier 2007, Alison Katz, une chercheuse qui a passé 17 ans à l’OMS [Organisation Mondiale de la Santé], a adressé une Lettre ouverte à la nouvelle directrice de l’agence qui dépend de l’ONU, la Chinoise Margaret Chan, accusant l’organisation de « corruption, népotisme, violation des statuts et inefficacité du contrôle interne », et concluant que « l’OMS est devenue une victime de la mondialisation néo-libérale ». Elle dénonçait « la commercialisation de la science et les liens étroits entre l’industrie et les institutions académiques » et la science « corporatiste » privée, et estime que « l’OMS devrait être le leader d’un mouvement pour transformer la façon dont est conduite la recherche scientifique y compris ses sources de financement, ainsi que l’acquisition et l’utilisation des connaissances »… ». Des responsables de l’OMS ont aussi reconnu que, dans bien des cas, la preuve censée être à l’origine d’une recommandation n’existait pas.

<>>>> on peut essayer, pour commencer, ce constat provisoire : En fait, cette opposition (ancienne) entre la recherche et la découverte de la réalité, d’une part et, d’autre part, les défenseurs du dogme qui s’y opposent n’est plus comme on a l’habitude de le dépeindre : Obscurantisme (ou superstition, selon Condorcet) défendant un monde ancien et dogmatique contre lucidité (avec des bases scientifiques) promouvant un monde libéré des carcans idéologico-religieux. Si, à la Renaissance, la science s’appuie sur une distanciation par rapport aux dogmes religieux par volonté de trouver les vérités de la nature elle a évolué à cause d’une intégration inexorable à des structures économiques (l’innovation étant le moteur de la croissance économique) et politiques (organisation de la production et de la consommation des marchandises). La techno-science est cette interaction permanente entre la science, la politique et les technologies.

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Les technosciences les plus en discussion sont aujourd’hui, les nanotechnologies et les biotechnologies désignées par le sigle NBIC où N = Nano ; B = Biotech : big pharma, OGM ; I = Informatique : intelligence artificielle ; C = Sciences Cognitives : psy ops.

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On peut se poser la question de savoir pourquoi la (techno-)science a été remise en question ces dernières décennies.

Exemples d’errements de la (techno-) science dans le domaine médical :

Liste de divers scandales sanitaires : le scandale du Distilbène, un traitement ayant provoqué des malformations génitales chez les enfants (serait de nature à provoquer des ambiguïtés de genre chez les filles) ; le scandale de l’hormone de croissance, un dossier ayant causé la maladie de Creutzfeldt-Jakob et la mort de 111 personnes ; le scandale du chlordécone, un insecticide favorisant le cancer de la prostate ; le scandale du sang contaminé, suite à la distribution de lots sanguins infectés par le virus du SIDA ; le scandale de l’amiante, dû à son utilisation en connaissance de sa dangerosité ; le scandale de l’Isoméride, un coupe-faim engendrant de graves problèmes de santé ; le scandale du Mediator, un médicament ayant causé des centaines de morts ; le scandale de la Dépakine, un traitement ayant provoqué de graves handicaps chez les enfants.

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De plus, des prix Nobel ont été accordés aux eugénistes (Alexis Carrel, 1912), aux inventeurs du gaz asphyxiant pendant la Grande Guerre (Fritz Haber, 1918), aux lobotomistes (Egas Moniz, 1947), aux vaccins ARNm (Katalin Kariko / Drew Weissman, 2023). La société a entériné la science d’un jour pour la dénoncer quelque temps après car les découvertes scientifiques entraient en collision avec leurs conséquences sociales.

Il convient d’ajouter que 77 prix Nobel américains avaient protesté contre la suppression par l’État fédéral des subventions accordés à Echo Health Alliance, organisme promoteur de la manipulation 1) du Covid à Wu Han et 2) de l’opinion en donnant de fausses informations sur l’origine « naturelle » dudit virus. Les faits sont désormais tout-à-fait établis.  Voir leur lettre ouverte du 21 mai 2020.

Quels scientifiques aujourd’hui, quelles organisations de scientifiques pourraient nier que ce sont – outre des faits ‘extérieurs’, comme les conséquences du nazisme – le débat et l’analyse des conséquences des applications des découvertes scientifiques qui ont ouvert les yeux sur ces abominations. Il n’y a cependant jamais eu autant de contestation populaire de certaines applications scientifiques en cours.

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On peut rétorquer bien évidemment que la dite science a apporté aussi et surtout tant de bienfaits. Soit, mais raison de plus, si la science peut aussi se tromper – comme on le voit – alors il faut être très prudent et ne pas faire taire ceux qui ne sont pas d’accord comme on a fait taire Galilée en son temps.

Après tous ces dérapages, on doit admettre que la science a revêtu un halo de rigueur (presque) magique !

On peut légitimement se demander si la science n’a pas socialement fonctionné (…parfois) comme une autorité aveugle équivalente – …précisément ! – à la religion de jadis (scientisme, fétichisme de la science) :

Expériences de MILGRAM…

Expériences (fameuses) de Milgram, acceptation de l’autorité …venant de la science :

la question était de trouver une expérience où l’autorité était si incontestable qu’elle pourrait entraîner les gens à commettre des actes cruels et déraisonnables. D’où le choix de l’expérience de psychologie basée sur …« L’ordre émanant d’une autorité prétendant agir uniquement ‘au nom de la science’. » car … « On est en droit de penser que le caractère scientifique de l’expérience suffisait à assurer son bon déroulement »

« la légitimité de l’autorité, ici celle de la science » (Milgram)

la science est censée être rien moins que garante du progrès de l’humanité.

le PROGRÈS

progrès « inéluctable » :

« Kevin Kelly, qui est le grand spécialiste de l’histoire des sciences, a étudié tous les moratoires depuis 1000 ans. Tous les moratoires technologiques. On a essayé de freiner la science ; il n’y en a pas un seul qui a tenu et même les moratoires durent de moins en moins longtemps. En 1975/76, la fameuse conférence d’Asilomar en Californie où on décide d’interdire les manipulations génétiques les gens quittent la conférence et 15 jours plus tard ils étaient dans leurs labos et [par la force des choses] ils avaient recommencé à faire des manipulations génétiques sur des bactéries […] » Laurent Alexandre, pape du transhumanisme en France qui pense que… « on n’arrête pas le progrès donc on n’arrête pas la science ! »

Le progrès de la techno-science devient, pour beaucoup, inéluctable et impossible à canaliser. Homo Deus ! Selon Noam Harrari, très introduit auprès du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab et ses affidés. Tout ce que la technique rend possible peut (…et doit) être fait, semblent dire les scientistes et de plus en plus d’analystes sont résignés devant le déferlement technoscientifique …inarrêtable ! Il y aura les optimistes qui voient là-dedans un avenir radieux et les pessimistes, un chavirement civilisationnel.

Retour sur le COVID

Covid :

« Il est assez curieux de constater le silence des médias et de toute la bande des vérificateurs de l’information, après la diffusion des contrats de vente des vaccins en Afrique du Sud ! Pourtant, les révélations dans ses contrats sont fracassantes étant donné qu’il y est écrit noir sur blanc qu’il n’y a aucune garantie d’efficacité des injections et encore moins une garantie de sécurité à cause de l’ultra rapidité de la production. C’est tellement évident et catégorique qu’ils ont estimé nécessaire de se protéger contre tout risque d’effets indésirables en faisant prendre en charge par l’État les dommages corporels, allant jusqu’à faire payer leurs propres avocats par l’État signataire ! » Le libre penseur 04/10/2023

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« il y a eu le scandale de la Croix Rouge Américaine ne sélectionnant que le sang des non-vaccinés que j’avais tweeté en 04/2022 et que j’ai repris dans mon livre. Un SCOOP douloureux toujours en attente de réponse. » Alexandra Henrion Caude. Canal telegram & livre

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D’où la nécessité d’examiner quelques uns (seulement) des mécanismes qui contribuent à invisibiliser les problèmes créés par la science d’aujourd’hui.

DÉBAT INTERDIT

Généralité, répression de la discussion :

Il est interdit de douter du dérèglement climatique.

L’ARCOM vient de « mettre en garde »@SudRadio (juin 2024) pour « propos climato-sceptiques » dans une émission d’André Bercoff ! Estimant que ces propos allaient « contre le consensus scientifique établi » et qu’il « n’y avait pas de contradicteur ». D’après l’article 4 de la loi dite sur les dérives sectaires, tout ce qui s’éloignera du « consensus scientifique du moment » [pourtant de plus en plus remis en cause] sera banni et sanctionné !

L’année dernière 2023, Radio France a adopté une charte, appelée le Tournant, … assez orwellienne. Sa première clause stipule : « Nous nous tenons résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres »

évidemment la gauche progressiste est aux avant-postes dans cette posture. Le député PS Delautrette affirme ainsi : « Il y a un dérèglement climatique et il est d’origine […] lié aux activités humaines. Ces deux postulats sic ! ] doivent bien sûr échapper au débat contradictoire ».

L’Écosse a produit les statistiques du covid en fonction du statut vaccinal [nombre de malades en fonction du nombre de doses] montrant ainsi des effets délétères de la vaccination. Ces stats ont été accessibles pendant une semaine …puis ont été retirées. L’argument du retrait étant que « les soit disant « antivax » profiteraient de ces stats pour fabriquer de la désinformation » (Henrion Caude sur le site Le Tocsin). En France et dans d’autres pays d’Europe ces stats n’ont jamais été accessibles au public (…de spécialistes qui l’ont demandé : statisticiens tel Pierre Chaillot, épidémiologistes tel Laurent Toubiana) …pour cette même raison !

<>>>> deuxième constat provisoire : L’obscurantisme ou la superstition ont pris une toute autre forme puisqu’ils peuvent nicher au sein même de la science qui dépasse l’exercice de la Raison. On utilise la science pour jouer le rôle que jouait jadis la religion : gardienne du dogme. Le scientisme est cette croyance que la science (…officielle, reconnue par le pouvoir, bien sûr) est la seule source de connaissances fiable. Il est loisible de croire que toute discussion est close. Il n’empêche qu’il y a suffisamment de zones d’ombre pour que le doute existe dans les esprits [y compris d’éminents scientifiques très avertis] qui, tous, n’acceptent pas de se taire face aux pressions [pressions qui n’ont, bien sûr, rien de …scientifique !] des divers pouvoirs. Cette situation n’est pas rare car, de tous temps, il y a eu des controverses scientifiques et le consensus dont parlent les journalistes – et le pouvoir politique – ne reposent que sur la nécessité qu’ils imposent de dénoncer toute mise en cause des choix qu’ils ont faits.

Question : Ils veulent la discussion close parce qu’il n’y a rien à ajouter ou bien parce qu’il ne faut rien ajouter qui pourrait déranger leurs croyances ? Là est la question car on retombe sur le paradigme « médiéval » de l’opposition entre, d’une part, les tenants de l’orthodoxie (sauf que, dans ce cas, ceux-ci s’adossent à la science pour défendre leur… « orthodoxie » !) et, d’autre part, ceux qui n’ont que leur raison, leurs connaissances et leur ténacité pour contester les dogmes institutionnels.

La position excluant la discussion et la mise en place d’un consensus (obligatoire !) sont d’autant plus ‘confortables’ qu’en excluant toute possibilité de remise en cause, elle affiche la défense de la science (s’affichant comme un modèle de raison et d’objectivité) alors qu’elle défend simplement sa propre position qui pourrait être très fragilisée par la discussion autour de celle-ci.

Il est important de souligner que l’‘imposition’ de la doxa n’est évidemment tenable que parce qu’elle est soutenue par le pouvoir politique et économique. Finalement, qu’est-ce donc qui fait le consensus sinon la force et la contrainte ? Certainement pas la Raison (scientifique). 

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QUELQUES HORREURS TRÈS ACTUELLES

Exemples d’horreur : 

1= recherche de Gains de fonction :

on cherche à fabriquer des virus plus pathogènes ! Afin de fabriquer les antidotes à ces virus. Curieux exercice. La logique consiste à produire des maladies qui n’existent pas mais pourraient très bien se produire ; et même, certains chercheurs pensent qu’il faut fabriquer ces virus car, de toute façon, ils verraient le jour ( ces incroyables scientifiques seraient à ce point savants qu’ils pourraient prévoir les mutations de virus qui doivent se produire). Il s’agit de précéder la création de virus qui seraient …« naturels » ! Étrange. « Comme si leurs expériences mimaient et anticipaient parfaitement la Nature ! » écrira Hélène Banoun. Ensuite, fabriquer des vaccins pour se prémunir dès leur apparition contre ces virus. Vaccins qu’on distribuerait à tous ou bien …? Aux copains, aux alliés ? Ou bien que seuls les riches et les puissants pourraient se procurer ? Si sélection il y a dans la distribution, cela s’apparenterait à une arme de guerre !

2= Transhumanisme & procréation

« Il y aura des gens implantés, hybridés, et ceux-ci domineront le monde. Les autres qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles au pré. » Et encore, « ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur. » (Ray Kurzweil) « Nous sommes les chimpanzés du futur et nous vous appelons à la résistance contre ce néo-nazisme surgi des laboratoires. » (PMO – manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme)

Cependant méfions-nous : « Pendant qu’on s’alarme d’un hypothétique futur Transhumain on critique avec moins de virulence des évolutions qui, malgré leurs aspects déjà inhumains, revêtent en comparaison des allures rassurantes et débonnaires. Je pense ici en premier lieu, à l’artificialisation galopante de la procréation qui est à l’heure actuelle l’aspect le plus saillant du transhumanisme réellement existant. » Olivier REY

La nature aussi est imparfaite alors…

3 = Une faucheuse volontaire d‘OGM.

Depuis les années 30 on sait faire muter les plantes aux champs. À l’époque on plaçait une bombe au cobalt au milieu d’un champ de chrysanthèmes. Les scientifiques n’ont peur de rien ! Irradiées les plantes mutaient : certaines changeaient de couleur. Depuis, c’est dans leur labo que nos savants irradient ou traitent chimiquement les cellules isolées des plantes pour les faire muter…. le processus est long et complexe mais il finit par donner, par exemple, des colzas et tournesols tolérant aux herbicides. Comme il n’y a pas introduction d’un gène d’une autre espèce, ce ne serait pas des OGM, disent des chercheurs pro OGM. Or, il y a bien mutation génétique de main humaine, potentiellement problématique pour l’environnement et la santé.
La clé de voûte du raisonnement est la suivante :
La plupart de ces plantes ainsi modifiées pourraient apparaître naturellement et donc les risques environnementaux et sanitaires n’ont pas besoin d’être évalués.

<>>>> troisième constat provisoire : dans la marche du monde on constate que la production industrielle se substitue à la nature. Comme dit Laurent Alexandre : « l’homme 1.0 est mort, L’homme 2.0 modifié par la technologie arrive…. » sous entendant que tout ce qui peut être produit doit être produit. En lieu de plantes naturelles on a des OGM. « Naître, croître et mourir » (la nature du vivant selon Aristote) est devenu la marque d’un monde ancien devenu désuet, obsolète. Il faut remplacer la nature qui naît (mots de racines identiques) par la production de tout un tas d’objets produits censés être utiles. L’homme lui-même peut être « fabriqué » à loisir grâce à la PMA, la fécondation in vitro et la GPA. Il s’agit d’un changement (anthropologique) radical de la condition humaine.

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Essai de conclusion :

La société industrielle est dans une fuite en avant de plus en plus rapide guidée par une volonté de puissance et un refus des limites (= hybris, en grec ancien). La Science acquiert un caractère divin (Homo Deus) dans un monde sans Dieu et devient la technoscience qui promet un monde toujours plus parfait (c’est à dire : satisfaisant tous les besoins – Voir Orwell – le Quai de Wigan.) et la sphère marchande est censée être efficace pour cela.

 

Si le scientisme est une nouvelle religiosité, le covidisme est un cas d’école. Parlons-en. On ne peut qu’être étonné par la façon dont les maîtres du monde continuent leurs malversations à propos du pseudo vaccin anti-covid et d’autres brillantes pseudo avancées scientifiques malgré tout ce qui s’y oppose et qu’ils rangent au rang de thèses « complotistes ». Il est bien commode pour le pouvoir d’opposer d’un coté, les autorités ne jurant (officiellement, publiquement) que par la Science – scientisme oblige ! – et de l’autre, les complotistes délirants. Les complotistes délirants existent bien sûr, il y en a tant ! Cependant, ce sont des scientifiques [mais d’une autre trempe que les « scientifiques officiels »] qui ont établi peu à peu, et malgré le couvercle idéologique qui pèse lourd sur la diffusion de l’information, que la raison scientifique si fréquemment invoquée par les officiels est truffée de mensonges et de manipulations.

On peut se demander si tout le montage du covid n’était pas construit pour bien autre chose que la lutte contre un virus au demeurant moins destructeur qu’on a voulu le faire paraître. Vouer l’humanité à des injections obligatoires et à un contrôle permanent (passe sanitaire), prendre le contrôle des corps et des esprits, ne serait-ce pas là la raison d’être de l’épisode covidiste ?

Concrètement, « le vaccin anti covid n’empêche pas la transmission et ne protège que bien peu individuellement » (dixit le professeur Delfraissy, président du conseil scientifique de Macron, qui a fait son mea culpa). Les « scientifiques officiels » nous avaient pourtant soutenu le contraire ! Par ailleurs, ils avaient aussi affirmé que le coronavirus provenait d’une chauve-souris par l’intermédiaire d’un pangolin. Or, il est avéré aujourd’hui (mai 2024) qu’il s’agit bien d’une fabrication humaine (du labo de Wu Han), contrairement à ce qu’en a pu dire cette pseudo « élite scientifique » au pouvoir (le professeur Montagné avait établi cette réalité depuis février 2020 avant même les calamiteux confinements, ce qui lui valut d’être ostracisé par les autorités scientifiques). Les manœuvres pour discréditer les thèses (dites complotistes) opposés à la thèse officielle ont petit à petit été mises en lumière (voir là aussi « la Science au pouvoir » d’Hélène Banoun, 2023).

Quatre cents ans après Descartes, il y a toujours plus de gens pour nous promettre d’être « maîtres et possesseurs de la nature », mais aujourd’hui la promesse, en premier lieu, contient une obligation de réalisation et, ensuite, dessine un avenir catastrophique avec un contrôle social toujours plus performant, le transhumanisme, la procréation artificielle de l’humain, etc.

 

Des sciences de la nature est sortie la technique.

Elle a tout d’abord été conforme à sa destination : elle a libéré l’homme de [certaines de] ses difficultés, et elle a suscité de nouveaux modes d’existence [éminemment discutables].

Plus tard, elle est devenue ambiguë, dès l’instant où elle a développé parallèlement les chances de progrès et les risques de destruction.

Pour finir, elle s’est pervertie, le jour où elle a fait de la production d’objets une fin en soi.

Karl Jaspers (1883 – 1969).